Ici:
"The Higgs fake", soit le faux Higgs (ou 'bidon de
Higgs' pour jouer sur le mot boson), s'attaque à la nouvelle lubie du CERN et de
ses ambitieux: le fameux boson dont l'existence a été "confirmée" en
2012. Soi-disant, ça va permettre de résoudre des problèmes comme, oh, je ne
sais pas moi, la gravité par exemple (vu qu'on attend toujours de savoir
comment elle marche depuis Newton!). Comme le montre Unzicker, c'est un effet
d'annonce, et même si les physiciens avaient trouvé quelque chose, on se
saurait pas exactement ce que c'est en réalité.
Quelques citations bienvenues pour montrer que sur l'atome,
on a toujours du mal...
Pour résumer, le modèle standard de la physique des
particules n’a rien à dire sur les contradictions de l’électrodynamique, rien
sur les masses, rien sur les ratios des masses, rien sur les durées de vie,
rien sur la constante de structure fine, rien sur la relation avec la gravité,
rien sur les raisons profondes du spin, rien sur la radioactivité, rien sur la
nature de l’espace, le temps et l’inertie.
Ils craignent trop que si une part signifiante de la
physique théorique est pointée du doigt comme un fantasme, les gens se rendront
compte que la physique à hautes énergies est une autre scène pour contes de
fées.
Finalement, le modèle des quarks réussît grâce à l’astuce
ironique de prouver qu’aucun quark ne pouvait être directement observé par les
physiciens. Cela libéra les physiciens de tout besoin de démontrer l’existence
des quarks de la manière traditionnelle.
David Lindley
...on construit une théorie mathématique des particules
interagissant fortement, qui peut ou pas avoir quelque chose à voir avec la
réalité, on trouve des relations algébriques adéquates qui rendent le modèle
solide, on postule leur validité, et ensuite on se débarrasse du modèle. On
compare ce procédé à une méthode parfois employée dans la cuisine française: un
morceau de faisan est cuit entre deux tranches de veau, qui sont ensuite mises
de côté.
Murray Gell-Mann